PRÉSENTATION DE L'EXPOSITION COLLECTIVE "TRACES"
au Jardin de Christophe à Mosset .
FINISSAGE SAMEDI 9 SEPTEMBRE à 19 H
"L'idée de cette exposition dans ce jardin est venu des traces qui ont imprimé celui-ci
à travers son histoire : la roche, le minéral, le végétal et l'eau qui coule de la montagne et
qui traverse celui-ci.
Il y a 10 ans, je suis arrivé à Mosset et j'ai rencontré ce jardin complètement recouvert de
ronces, oublié.
J'ai plongé dans cet univers comme un explorateur jour après jour, découvrant les traces
laissées par le passé, par tous ceux qui y avaient vécu, travaillé , édifié ces si beaux murs
avec ces immenses rochers de granit. Et peu à peu, j'ai semé et planté moi aussi.
Aujourd'hui l'idée de faire une exposition est liée à d'autres traces mais toujours en
rapport au minéral, au végétal. Nous sommes 3 artistes en synergie et résonance avec la
vie du jardin.
Christophe Blanpain
Oxydations de Chantal Blanpain
métal corrodé, patiné, c'est-à-dire ayant subi l'épreuve ou bénéficié du passage du temps
et des conditions météorologiques. Ils s'inscrivent sur le métal et créent des paysages,
des éléments abstraits, des formes, des silhouettes, des scénettes, des vibrations sur ces
métaux provenant de carrosseries de vieille voiture et tractopelle, pompe et cheminées
découvertes lors de balades sur des chemins en France et en Irlande. Il y a un tas
d'interactions qui se sont produites et l'ont continuellement transformée.
L'eau et le feu jouent également un rôle très important dans ce processus en évolution.
"La matière a-t-elle une âme ?
Existe-t-il un cycle de vie et mort des objets ?
La rouille est-elle un aboutissement, un achèvement,
une déchéance par la corrosion ou annonce-t-elle un début,
la naissance d'une nouvelle matière ?
Sans doute la rouille n'est-elle qu'un état transitoire,
un passage d'une matière en une autre dans un mouvement perpétuel,
à peine perceptible - une trace".
Avant-Propos de "Double page" - "L'ère de la rouille", 1982
Photographies de Christophe Ismaël Cabrier
Christophe Ismail Cabrier fait des photographies, beaucoup en miniature : il entre dans
une réalité intérieure, une rencontre. L’idée est de témoigner du mystère et de la beauté
infinis qui nous entourent, de la création, à la fois du temps d’arrêt et du mouvement
perceptibles et inhérents à chaque élément, végétal, minéral, animal...
En quelque sorte témoigner de la vie dont nous faisons partie. Un hymne au "silence
grouillant" qui anime toute chose et qui nous renvoie à notre condition, à notre vraie
réalité, à notre liberté. L'idée de traces rappelle à la fois l'impermanence et l'éternité des
choses, signes du mystère.
Et maintenant je ne résiste pas à vous partager quelques photos prises samedi 26 AOUT au jardin 🤗